La mise en place des panneaux de signalisation sur la voie publique et les infrastructures routières relève des gestionnaires de voiries. Il s’agit généralement des collectivités locales. Ce type d’aménagement a pour but de sécuriser et d’informer les usagers ; piétons et automobilistes. Y a-t-il des consignes spécifiques liées à leur installation ?
On distingue plusieurs catégories de panneaux de signalisation. En fonction de leur code couleur ou de leur forme, elles présentent un usage différent.
Chaque usage détermine donc une sélection de panneaux précise.
L’installation de panneaux de signalisation sur les routes ou la voie publique doit fournir une indication pertinente et fiable. Par conséquent, leur emplacement est déterminé par leur efficacité en matière d’orientation et de respect du Code de la route. Ils doivent rester visibles en toutes circonstances. Pour cela, il est essentiel de ne pas choisir un cadre où la végétation est particulièrement importante.
De même, la présence d’un ou de plusieurs panneaux publicitaires réduit considérablement la reconnaissance d’une information utile. Le paysage environnant ne doit donc pas être surchargé, y compris pour la signalétique que l’on souhaite mettre en place. Pour des axes particuliers, il est préférable d’espacer de plusieurs dizaines de mètres les panneaux.
En cas de luminosité insuffisante ou pour garantir une visibilité nocturne, on peut éventuellement envisager des aménagements supplémentaires. Par exemple, l’intégration à proximité des panneaux d’un lampadaire public solaire ou tout autre dispositif d’éclairage.
Les panneaux sont à placer à une distance suffisante pour assimiler l’information et anticiper un obstacle ou un changement de route. Quant aux directions, on renseigne l’usager de la route au niveau des croisements avec la possibilité de prévoir des « rappels » sur de longs axes.
En règle générale, les communes instaurent une charte signalétique à respecter pour mettre en avant des indications pratiques sur l’installation desdits panneaux. Si cela ne relève pas de la responsabilité locale, il incombe à la préfecture ou à la direction départementale de l’Équipement (DDE) de prendre en charge un tel projet.